Salle de bain minimaliste ou presque
Il y a quelques temps, j'ai désencombré ma salle de bain. Moi qui croyais que je n'étais pas une vraie fille de ce point de vue, je me suis surprise à jeter des tonnes de cosmétiques, de parfums, de maquillage, de médicaments et autres cochoncetés datant de Mathusalem. C'est pas moins de 15 bouteilles de parfums que j'ai allègrement balancées ! Elles se planquaient, les garces, au fin fond du tiroir du bas, forcément... Le pire, c'est que je ne mets pas de parfum. Enfin si, les grands jours seulement. Et encore, j'y pense pas toujours et c'est toujours le même parce que je n'en supporte pas d'autre. Idem pour les médicaments. Ce sont deux sacs pleins ras-la-gueule de médocs qui sont repartis d'où ils venaient (à la pharmacie quoi !). Je ne parle pas du maquillage. Plus je vieillis et moins j'en mets alors à quoi bon garder trois trousses bien dégueu pleines de trucs quasi moisis ? Pourquoi est-ce que j'ai gardé tout ça depuis 10 ans ? Sans doute que je me disais que c'était gâcher, que j'en aurais besoin un de ces jours...
Cette rétention de l'inutile dans ma salle de bain est bien paradoxale, puisque mes petites habitudes côté toilette, mes rituels comme on dit chez nous les "écolistas", ne nécessitent depuis longtemps pas plus d'une dizaine de produits : un lait et une lotion bio, des ampoules de Zinc-Cuivre que je détourne en sérum, de l'huile d'Argan, un savon de Marseille, une barre de shampooing et son ô combien indispensable vinaigre de pomme, de l'huile de Jojoba pour les cheveux, du Perblan pour les dents et du bicarbonate de sodium comme déo. Ben voilà, ça fait 10 ! Bon ok, je triche un peu : je ne compte pas la Divacup et les serviettes lavables mais ce ne sont pas à proprement parler des produits.
Pourtant, je dois avouer que je n'ai pas jeté tout ce qui pouvait l'être. Je n'ai pas réussi à me débarrasser des 5 brosses à cheveux et des 3 peignes. Encore cette sale manie de garder des trucs au cas où ? Point du tout : sur les 5 habitants de la maison, 4 sont des filles alors si je ne veux éviter les crêpages de chignon dès potron-minet, j'ai plutôt intérêt à les garder. La simplicité volontaire doit simplifier la vie, pas la compliquer !